Un flexible qui lâche au mauvais moment, c’est la catastrophe assurée. Fuite, panne, arrêt de production… Et bien sûr, des coûts qui explosent.
Le problème, c’est que ces tuyaux sont soumis à rude épreuve. Pression, frottements, températures extrêmes… À force, ils finissent toujours par céder.
Mais bonne nouvelle : il est possible de les faire durer bien plus longtemps. Avec quelques bonnes pratiques, vous évitez les mauvaises surprises et économisez du temps (et de l’argent, surtout).
Alors, comment bichonner vos flexibles pour éviter la casse ? Voici tout ce qu’il faut savoir.
Contenu :
Le bon montage, c’est la base
Un flexible mal installé, c’est comme une ceinture mal attachée : ça ne sert à rien. Un mauvais alignement, un coude trop serré ou un raccord mal fixé, et c’est la garantie d’une usure prématurée. Alors, il faut bien vérifier l’installation dès le départ.
L’erreur classique ? Trop tordre le flexible pour lui faire prendre une direction improbable. Résultat : il se plie, il s’abîme et finit par fuir. Un bon montage respecte toujours la courbure minimale indiquée par le fabricant (oui, ces chiffres ont une vraie utilité).
Autre point clé : éviter les tensions inutiles. Si le flexible est trop court ou trop tendu, il va subir des contraintes excessives et s’user plus vite. Un bon montage, c’est un montage détendu (mais pas trop non plus).
À lire aussi : Les flexibles hydrauliques de GF Hydro
Ne négligez pas l’entretien
Attendre qu’un flexible fuit pour s’en occuper ? Mauvaise idée. Un contrôle régulier permet d’identifier les signes d’usure avant qu’il ne soit trop tard.
Les points à surveiller : fissures, déformations, fuites ou usure des raccords. Si un flexible commence à montrer des signes de fatigue, mieux vaut le remplacer avant qu’il ne lâche complètement (parce qu’une panne en pleine production, ça pique).
Et n’oubliez pas la propreté ! Des impuretés dans le circuit peuvent accélérer l’usure. Un nettoyage régulier des flexibles et des raccords permet d’éviter bien des soucis.
Protéger, c’est éviter la casse
Un flexible exposé aux frottements, à la chaleur ou aux produits chimiques s’use bien plus vite. Il existe pourtant des solutions simples pour le préserver.
Les gaines de protection, par exemple, permettent d’éviter les dommages mécaniques. Elles réduisent l’usure due aux vibrations et aux frottements (et évitent d’avoir à changer un flexible trop souvent).
Autre astuce : éloigner les flexibles des sources de chaleur ou utiliser des protections thermiques adaptées. La température excessive est l’un des pires ennemis des flexibles (et elle fait des ravages en silence).
Un flexible inadapté ne fera jamais long feu
Un flexible mal choisi, c’est un problème assuré. S’il n’est pas conçu pour supporter la pression ou la température du circuit, il ne tiendra pas longtemps.
Il faut toujours vérifier les caractéristiques du flexible avant de l’installer. Matériau, diamètre, compatibilité avec le fluide… Tout doit être adapté à l’application (sinon, bonjour les fuites et les pannes).
Et surtout, ne lésinez pas sur la qualité. Un flexible bas de gamme peut coûter moins cher à l’achat, mais il faudra le remplacer plus souvent. À long terme, c’est tout sauf une bonne affaire.