Anémie ferriprive, fatigue, pâleur… Retrouvez dans cet article quelques éléments pour déceler la présence d’une éventuelle anémie.
Contenu :
1. Définition
Une anémie peut être définie comme une baisse du taux d’hémoglobine dans le sang. Ceci va conduire alors à un déficit d’apport en oxygène dans les cellules du corps. Notez que ce sont les hémoglobines contenues dans les globules rouges qui jouent le rôle de transporteur. Celles-ci sont des protéines qui sont très riches en fer. De même qu’il existe plusieurs facteurs à l’origine d’une anémie, on peut aussi retrouver plusieurs types de cette pathologie, à savoir l’anémie ferriprive, l’anémie hémolytique, l’anémie microcytaire ou macrocytaire.
2. Les symptômes
Une anémie se manifeste souvent par une fatigue inhabituelle. Le patient a une pâleur cutanéo-muqueuse et un essoufflement à l’effort puis au repos pour les cas d’anémies profondes. Il arrive par la suite que le malade ait des vertiges et des maux de tête. Les cheveux et les ongles sont de plus en plus fragiles. D’autres symptômes permettent d’avoir une piste pouvant expliquer l’origine de l’anémie telle que des règles abondantes, des petits saignements digestifs, une augmentation du volume de la rate ou l’apparition d’un ictère. En cas d’anémie, la tension est la plupart du temps en dessous de la normale.
3. Les causes
Les causes possibles d’anémies sont multiples. Pour le cas d’un défaut de production des hématies, les pathologies sont considérées comme ferriprives, mégaloblastiques ou aplasiques. S’il s’agit d’une perte ou destruction anormale des globules rouges, les anémies sont dites hémolytiques. Leurs causes peuvent être attribuées à une maladie chronique, inflammatoire, génétique ou auto-immune. Outre la carence en fer, les manques en vitamine B9 et B12 peuvent aussi aboutir à une anémie. Pour l’anémie de type aplasique, ceci survient quand la moelle osseuse ne fabrique qu’une faible quantité de globules rouges suite à une exposition à des agents toxiques ou à une leucémie.
4. Le diagnostic
Pour diagnostiquer la présence de l’anémie, un examen comme la NFS (Numération Formule Sanguine) peut être effectué. Avec cette analyse, il est possible de déterminer l’aspect des globules rouges, leur nombre ainsi que leur volume. C’est une fois qu’on a les résultats de la NFS qu’on peut réaliser le dosage du taux de fer, de vitamine B12 et des folates, la recherche d’une maladie auto-immune ou encore le calcul de la vitesse de sédimentation. En connaissant le taux de réticulocytes (éléments précurseurs des globules rouges), il devient alors possible de déterminer si la maladie est une anémie régénérative ou arégénérative.
5. Les traitements
Pour traiter une anémie, il est avant tout primordial de connaitre sa cause. S’il s’agit d’une anémie par carence en fer, alors un apport médicamenteux supplémentaire en fer et le traitement des saignements s’imposent. Quant aux anémies très profondes, cela peut nécessiter des transfusions sanguines. Dans le cas d’anémies causées par un dysfonctionnement de globules rouges ou leur production, des injections d’érythropoïétine (favorisant la croissance des globules rouges) peuvent être effectuées pour traiter la maladie. Mais d’après ce site, quel que soit le cas d’anémie, il est toujours recommandé d’avoir une alimentation riche en fer (les lentilles, le persil, les huîtres, les abats, le germe de blé, etc.).